Biographie
Xavier Niel est né le 25 août 1967 à Créteil. Fondateur de Free, il est l’une des plus grandes fortunes de France. Si ses parents sont l’un juriste, l’autre comptable, Xavier Niel possède le goût de l’innovation et la volonté d’entreprendre. C’est en découvrant le Minitel quand il est encore au lycée que Xavier Niel va percevoir les capacités d’un tel réseau. Il commence par créer des services de Minitel rose dédiés aux adultes en 1984. Il se lance ensuite dans une classe préparatoire scientifique, mais son entreprise de services prend le pas dès 1987. L’année 1991 marque le début de son empire avec le rachat d’un éditeur de services Minitel qu’il renomme Iliad.Avec Internet, la société de Xavier Niel va connaître un nouvel essor. Il crée Free, le fournisseur d’accès à Internet, puis la Freebox. Toujours avec une longueur d’avance, il propose une formule complète aux abonnés français, et casse les prix. Cette opération, il la réédite lorsque Free devient également un opérateur de téléphonie mobile. Parallèlement, Xavier Niel investit dans les médias et dans la musique. Que ce soit sur Internet avec Mediapart et Deezer, ou en matière de droits des chansons de Claude François, ou encore avec le journal "Le Monde", il étend jour après jour son empire, sa fortune et sa présence médiatique, se voyant souvent présenté comme le Steve Jobs français.
FreeBox
La Freebox est un appareil électronique fourni par le fournisseur d'accès à Internet français Free à ses abonnés haut débit et très haut débit, c'est également la première box à abonnement « triple play » en France. La Freebox a connu plusieurs versions et sous-versions différentes depuis son premier lancement.
Cet appareil sert principalement de modem xDSL ou FTTH, mais il est défini par la société Free comme « un appareil électronique servant d'interface entre l'équipement informatique et/ou audiovisuel de l'usager et le réseau de Free ». En ce sens, il ne sert pas seulement d'interface entre un ordinateur et l'Internet, mais permet aussi à Free de proposer des services ajoutés utilisant le réseau, comme la télévision ou la téléphonie sur IP, trio que l'on connaît sous l’appellation « triple play ». La Freebox peut également faire office de routeur et de point d'accès sans fil Wi-Fi. La Freebox est définie comme l’équipement terminal du réseau ; elle demeure la propriété de Free et n'est que prêtée aux abonnés. Elle est livrée avec une télécommande et des accessoires (câbles, filtre, etc.).
Histoire FreeBox
La Freebox a été conçue par Sébastien Boutruche, responsable recherche et développement Freebox, avec son équipe, d'après le concept formulé par Xavier Niel et Rani Assaf en 2001.
Freebox est une première mondiale, elle est la première Box Triple Play, c'est-à-dire le premier terminal réseau offrant accès simultanément à Internet, à la télévision et au téléphone. Depuis, de nombreux fournisseurs d'accès français ont donné à leur modem un nom se terminant par « box », imitant ainsi le nom de la Freebox.
Free Mobile
Free mobile est un opérateur de télécommunications français filiale du groupe Iliad. Il est le quatrième opérateur mobile en France métropolitaine à obtenir une licence pour la 3G. Il a ensuite obtenu fin 2011 une licence 4G dans la bande des 2,6 GHz et en 2014 une licence 4G dans la bande des 1,8 Ghz.
Au 7 janvier 2021, Free mobile totalise 18 715 antennes 4G activées et 12 895 antennes 5G autorisées.
Histoire Free Mobile
Construction de l'opérateur
La société a été créée le 24 juillet 2007. Après un premier rejet en 2007, sa candidature à une licence de téléphonie mobile a été retenue par l'autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) le 17 décembre 2009.
Selon l'article 5 de cette décision, l'Arcep a retenu la candidature de Free Fréquences relative à l'autorisation d'utilisation en France métropolitaine de fréquences dans la bande des 2,1 GHz et dans la bande des 900 MHz pour établir et exploiter un réseau mobile de troisième génération (3G). La licence d'exploitation de ces deux spectres de fréquences de 5 MHz duplex, d'un montant de 240 millions d'euros, ainsi que l'autorisation d'utilisation de ces fréquences ont été délivrées le 12 janvier 2010. L'opérateur devait proposer ses services à partir du 12 janvier 2012 au plus tard. En décembre 2010, Iliad obtient le droit d'intervenir sur le marché de la téléphonie mobile, en s'engageant auprès de l'autorité sur un tarif avantageux, ce qui fait écrire à un journal : « Free mobile promet de diviser par deux la facture de téléphone des Français ! ».
Cette quatrième licence 3G pour 240 millions d'euros en 2009 représente bien moins que les 619 millions d'euros payés en 2000 par les trois autres opérateurs historiques. Le Conseil d'État a justifié cet avantage par des spectres de fréquences plus étroits et le retard de dix ans de Free sur ses concurrents. La Commission européenne n'y voit pas d'aide illicite de l'État.
Le 22 septembre 2011, la société Free Fréquences remporte une licence 4G d'une largeur de 20 MHz duplex dans la bande des 2,6 GHz en France métropolitaine pour 271 millions d'euros. Il a ensuite été annoncé, le 22 décembre 2011, que l'offre de Free Fréquences pour la deuxième partie des enchères 4G (concernant les lots situés dans la bande des 800 MHz) n'avait pas été retenue, mais Free disposera toutefois d'un droit d'itinérance dans cette bande de fréquence.
Dans un premier temps, l'opérateur devait déployer ses propres antennes pour couvrir, au plus tard le 12 janvier 2012, 27 % de la population en service voix et 25 % de la population en service de transmission de données à un débit bidirectionnel de 144 kbit/s en mode paquet, comme exigé par l'Arcep qui lui a attribué le préfixe IMSI 208 15 pour identifier son réseau. En décembre 2011, l'Arcep a confirmé que le réseau de Free remplissait les conditions de couverture de la première échéance du 12 janvier 2012. Le 28 février 2012, l'organisme réitère sa position au cours d'une audition devant la Commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale.
Le déploiement du cœur du réseau est confié à l'équipementier Nokia Networks tandis qu'Alcatel-Lucent gère celui d'une partie des backbones. Le réseau est caractérisé par sa modernité et s'appuie sur la technologie « IP », technologie à la base de l'Internet.
Free mobile s'appuie sur l'accord d'itinérance nationale signé avec Orange pour assurer le bon fonctionnement de son réseau mobile.
Selon les règles édictées par l'Arcep, Free dispose, en plus des fréquences 3G dans la bande des 2 100 MHz, de 5 MHz duplex dans la bande des 900 MHz, qu'il peut utiliser sur tout le territoire depuis janvier 2013. Jusqu'à cette date, Free ne pouvait utiliser cette bande qu'en dehors des zones très denses définies par l'Arcep.
Début 2013, l'Autorité de la concurrence a rendu un avis dans lequel elle proscrit le renouvellement du contrat d'itinérance au-delà de son échéance planifiée en 2018, tout en recommandant un arrêt de ce contrat dès 2016. En avril 2015, lors d'une audition devant la commission des affaires économiques, Stéphane Richard (PDG d'Orange) a précisé que l'itinérance 2G se poursuivra au-delà de décembre 2017 et ceci « conformément aux termes de la licence accordée au quatrième opérateur ».
Station F
Le 23 octobre 2014, Xavier Niel annonce la création du plus grand incubateur de jeunes pousses au monde, dans le treizième arrondissement parisien, au sein de la Halle Freyssinet. Xavier Niel finance l'essentiel du projet en investissant 250 millions d'euros. Le 29 juin 2017 à Paris, il inaugure en présence du président de la République Emmanuel Macron le campus « Station F ».
Éducation et formation
En septembre 2011, il s'associe avec Jacques-Antoine Granjon (Vente-privée.com), Alain Malvoisin (Fondateur des cours Fidès) et Marc Simoncini (Fondateur Meetic et Jaïna Capital) pour créer l'École européenne des métiers de l'Internet (EEMI), école privée destinée à former les étudiants aux métiers du net.
Le 26 mars 2013, accompagné de Nicolas Sadirac, Kwame Yamgnane et Florian Bucher, il annonce l'ouverture de l'école 42. Celle-ci est destinée à la programmation et aux métiers techniques du numérique et est accessible à tous sans condition de diplôme. Cette formation gratuite, sera financée à 100 % sur fonds propres pour les dix années à venir, pour un montant estimé de 70 millions d'euros.
Pour un montant d'environ 88 millions d'euros, il ouvre le campus américain de l'école 42 à Fremont dans la Silicon Valley à l'été 2016.
En février 2021, la création de la Ferme-école Hectar est annoncée par le magazine Capital.
L'année suivante, il investit aux côtés de Pierre-Edouard Stérin dans la création d'une école de commerce centrée sur la data, Albert School.
École 42
Les écoles 42 sont des établissements supérieurs d'autoformation non reconnus par l'État, dont l'objectif est de former des développeurs à Paris, Lyon, Mulhouse, Nice, Angoulême, Perpignan (en projet), Fremont en Californie, Lausanne en Suisse (en 2021) et Lisbonne au Portugal. À l'issue d'une formation comprise entre 2 et 5 ans, l'établissement délivre des titres certifiés (mais pas de masters ni de titres d'ingénieur diplômé) par le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Formation professionnelle et labellisés Grande École du numérique.
Site Officiel de l'École 42Histoire de l'École 42
Ces établissements ont été créés et sont financés par Xavier Niel (fondateur d'Iliad-Free), avec plusieurs associés, dont Nicolas Sadirac (ancien directeur général d'Epitech), Kwame Yamgnane et Florian Bucher (anciens cadres d'Epitech).
L'établissement de Paris a ouvert ses portes le 15 juillet 2013 pour la dernière phase des admissions. Il a accueilli les étudiants retenus pour la première rentrée en novembre 2013.
L'école reçoit le 23 juillet 2015 la visite du président de la République François Hollande, puis le 27 octobre 2015 celle d'Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie et des Finances.
Le 17 mai 2016, Xavier Niel annonce l’ouverture de 42 USA dans la Silicon Valley à Fremont en Californie.
En juin 2019, l'école 101 de Lyon intègre 42 et est rebaptisée 42 Lyon Auvergne-Rhône-Alpes.
À partir de 2019, une trentaine d'écoles sont ouvertes à l'international, dans 22 pays (en date de juillet 2021).
Admission et inscription
Le candidat doit avoir au minimum 18 ans ou être titulaire du baccalauréat (il est possible d'entamer une candidature pour les candidats dans l'année de leur bac). Aucun diplôme n'est requis pour les candidats de plus de 18 ans. En 2015, une expérimentation a lieu avec Pôle Emploi afin de former à la programmation, pendant dix mois, un groupe d'une trentaine de chômeurs seniors. Cette formation a depuis été renouvelée chaque année.
La première sélection se fait à l'aide d'une série de tests de logique et de mémoire sur le site web de l’établissement destinés à évaluer les capacités des étudiants à apprendre l'informatique. La seconde sélection s'appelle la « piscine ». C'est un processus de sélection intensive de quatre semaines pendant lesquelles le postulant doit réaliser des travaux pratiques en langage C ainsi que des travaux d'intérêt général, parfois considérés par les étudiants comme une punition dégradante. Sous l’œil de l'équipe pédagogique qui scrute tous leurs faits et gestes depuis le bocal (bureau de l’équipe pédagogique) à l'aide des big data.
L'inscription à la formation est gratuite et concerne chaque année environ 850 étudiants à Paris.
Particularités de la formation
Il n'y a pas de cours magistraux ni de travaux pratiques encadrés par des professeurs. Les étudiants sont libres d'organiser leurs journées à la réalisation des projets proposés par l'équipe pédagogique. L’établissement est ouvert 24h/24 et 7j/7.
La formation dispensée, de type qualifiante, se veut inspirée des changements apportés par Internet avec une pédagogie qualifiée de « pair à pair ». Elle délivre un certificat non reconnu par l’État français.
La formation dure entre 2 et 5 ans selon la rapidité de l'étudiant à finir les « projets », et couvre différents métiers de l'informatique.
Programmation a l'École 42
Les premiers projets sont essentiellement axés sur le développement en langage C en environnement plateforme UNIX. En fonction de son niveau, l’étudiant peut s’inscrire à des « piscines » pédagogiques de deux semaines pour découvrir de nouveaux paradigmes de programmation : web en PHP, orientée objet en C++, fonctionnelle en OCaml et Unity. D’autres projets initient les étudiants à la sécurité informatique, au développement mobile ainsi qu’au réseau.
Avis personnel sur l'École 42
Pour moi qui ne suis pas en procession du BAC l'école 42 a été une occasion en or de pouvoir réaliser mes rêves qui étaient de pouvoir faire de l'informatique mon métier.
J'ai pu passer de très bons moments au sein l'école 42.
Voir les meilleurs moments de ma vie pour être honnête.
J'ai pu adorer leur challenge technique qui est toujours de plus en plus dur et épanouissant pour moi.
J'ai pu rencontrer plein de personnes de tout type d'univers et de culture ce qui donne beaucoup avis et choix diffèrent.
Ce qui permet d'avoir une meilleure créative au sein de l'école 42.
Et je tenais à remercier toutes les personnes qui on permit de pouvoir faire cela.
Xavier Niel, Nicolas Sadirac, Florian Bucher et Kwame Yamgname.
Ainsi que toute équipe de pédagogie ainsi que les personnes qui s'occupent de la sécurité et des personne qui s'occupe de la propreté de l'école 42.
Qui font un travail formidable.
Vidéo sur Xavier Niel
Le Hacker le Plus Riche de France (BULLE : Xavier Niel)
#40NuancesDeNext - Entretien avec Xavier NIEL ( Iliad - Free - Ecole 42 - Station F )
Conférence de presse d'annonce de l'école 42 par Xavier Niel
Vidéo sur l'École 42
42, born to code, documentaire de Emmanuel Réau
On a suivi 2 élèves dans la célèbre piscine de l’école 42 de Xavier Niel | Reportage | Konbini
[REPLAY] Reportage école 42 sur France 4
Xavier NIEL présente son école 42 aux acteurs du Plan Marshall 4.0
video des cours piscine de l'école 42
Retour d'expérience sur la gamification de l'école 42 par Laurie Mézard @Rbean
Vidéo Fun sur l'École 42
Stack Danse - Ecole 42 - Piscine Juillet 2013